Capture d’essaim

Vous souhaitez « enrucher » un essaim installé. Vous pouvez alors contacter Patrick PAILLER, au 05 55 51 24 90, pour bénéficier de ses conseils.

 

Témoignage d’apiculteur du rucher-école:   capture et transfert d’un essaim sauvage installé dans un tronc d’arbre.

En 2014 un bûcheron nous signale qu’il a abattu un frêne avec un essaim à l’intérieur.

Afin de vérifier la vitalité et l’importance de l’essaim, nous raccourcissons le tronc au maximum, sans attaquer les rayons et nous installons un nourrisseur avec un peu de sirop. Le lendemain les abeilles ont tout consommé, l’essaim est donc « dynamique ».

Nous décidons d’essayer de le transporter au rucher école pour faire une manipulation de transfert de rayons « sauvages » dans des cadres de corps de ruche. Le procédé est le même où que se trouve l’essaim, cheminée, fenêtre etc…

Ici la difficulté consiste à pratiquer une ouverture longitudinale dans le tronc, sans endommager les rayons ni tuer les abeilles, surtout la reine. Avec beaucoup de précautions, à l’aide d’une tronçonneuse un quartier est enlevé, dégageant une ouverture pour découper les rayons sans les abîmer. Ils sont ensuite placés dans des cadres de corps de ruche prévus à cet effet, avec une fixation filaire amovible pour les « cercler » et les maintenir en place.

L’opération la plus délicate consiste à s’assurer que la reine a bien été transférée dans la ruche. Dans notre cas, le regard affûté d’un apiculteur chevronné a permis de la découvrir dans le tronc et de la transférer avec les abeilles. Cet essaim, placé d’abord en ruchette, nourri régulièrement, a grossi, puis a été mis en ruche. Il a rempli une hausse cette année.

René Valladeau ; Yves Vignane         Rucher-école du GDSA23