Les travaux d’automne

Il s’agit de fournir à nos essaims les meilleures conditions pour affronter l’hiver.

Pour s’assurer de l’état d’une colonie, il faut ouvrir la ruche un jour de beau temps chaud, évaluer les quantités de couvain.

Réunir les colonies les plus faibles. Un essaim peu populeux aura des difficultés à se protéger du froid, son développement printanier sera plus long ; ainsi, la colonie ne sera pas prête pour les miellées précoces du printemps. On considère qu’une colonie est faible lorsque :

  • Ruche Dadant ou Voirnot : elle comporte 2 cadres de couvain ou moins.
  • Ruche Langstroth : elle comporte 3 cadres de couvain ou moins.

 

Peser la ruche.

Une ruche DADANT 10 cadres doit peser au moins 32kg, sans le toit et sans le nourrisseur couvre-cadre. (Une colonie -ruche 10 cadre- nécessite 15 kg de réserve).

Si le poids est inférieur à 32 kg, il faut faire un apport de sirop de nourrissement pur. La quantité à apporter doit être égale à l’écart entre le poids de la ruche et 32kg, et ajouter 20%, pour tenir compte du taux d’humidité du sirop. Eviter le nourrissement au sirop à partir du 15 octobre.

 

Placer les réductions d’entrée sur les ruches.

Traitement anti-varroas: 

  • Si vous avez utilisé des lanières, pensez à les enlever à la fin de la période de traitement.
  • Vérifiez l’efficacité des traitements. Un lange graissé placé sous le plancher grillagé récupère les varroas morts de mort naturelle. Si vous comptez 1 à 2 varroas tous les deux jours après traitement, pensez à un traitement complémentaire en hiver. Vous pouvez  contacter le GDSA 23 pour plus d’informations.

Frelon asiatique : Essayez de repérer les nids. Contactez votre mairie ou votre communauté de communes.

Protéger les ruches des animaux sauvages qui peuvent les détériorer ou déranger les essaims.

 

Surveiller le comportement des essaims (essentiellement le pillage).

Les travaux de février

En février, au rucher:

  • Faire des visites régulières au rucher pour constater les dérangements suite aux intempéries.
  • Contrôler régulièrement l’état des ruches.
  • N’ouvrir les ruches que si la température est suffisante (13°C), et vérifier que les réserves sont suffisantes, si besoin nourrir au candy.
  • Vérifier la santé apparente des abeilles, la présence éventuelle de souillures sur les frontons des ruches qui laissent supposer la présence de nosémose  (danger sanitaire de 1° catégorie).
  • Surveiller l’extension des colonies.
  • Enlever les essaims morts. Nettoyer les ruches, les désinfecter au chalumeau.
  • Poser les pièges à frelons asiatiques.
  • Il faut profiter de cette période de léthargie des abeilles pour faire des travaux d’aménagement près des ruches,  un peu de terrassement pour circuler plus aisément avec une brouette par exemple pour la récolte,  couper les ronces ou autres envahissants. Les abeilles n’aimant pas les vibrations c’est le moment de jouer de la pioche. Il semblerait néanmoins que quelques herbes devant l’entrée de la ruche, limiteraient les attaques de frelon asiatique…..ce point reste à confirmer.

A l’atelier:

  • Préparer le matériel pour la prochaine saison.

Travaux de janvier

En janvier, au rucher:

  • visiter régulièrement les ruches.
  • contrôler les réserves et, quand les ruches peuvent être ouvertes, effectuer les compléments par des nourrissements au candy.
  • observer les langes qui indiquent l’état de la colonie.
  • commencer à détecter les essaims morts, les enlever immédiatement. Nettoyer les ruches, les désinfecter au chalumeau.

A l’atelier:

  • vérifier le bon état de vos ruches vides.
  • construire de nouveaux cadres.
  • désinfecter l’ensemble de votre matériel
    • au chalumeau
    • à l’eau de javel.